Accepter cette invitation, c’est côtoyer des personnages très attachants. Proust nous ouvre leur porte, eux, leur coeur.

Jetons un coup d’oeil. Prêtons l’oreille.

" Peut-être aussi Swann attachait-il sur ce visage d’Odette non encore possédée, ni même encore embrassée par lui, qu’il voyait pour la dernière fois, ce regard avec lequel, un jour de départ, on voudrait emporter un paysage qu’on va quitter pour toujours." p. 68

PROUST, Marcel, " Un amour de Swann ", éd. Classiques Français, 1994, 252 p.

 

" ESTUAIRE " (80-81)

Je vous invite à continuer notre voyage " en compagnie de ces anges (les poètes) qui osent avec les mots, faisant de chaque page un paysage unique ". p. 9

Ils sont 198 à nous donner un " morceau d’âme " en cadeau. Parmi eux, à tout hasard, Jean-Noël Pontbriand écrit en pages 219-220 :

"... une brume délicate entourait les arbres
la source nageait entre les mousses
rompue d’adresse sur les cailloux usés
la truite s’avançait dans la nuit du mystère..."

et plus loin...

" le bonheur avait goût de menthe
on le laissait fondre sous la langue
avant de nous perdre dans les bras de la nuit
qui montait..."

Estuaire : la poésie québécoise, nourriture de l’imaginaire à déguster quotidiennement.

ESTUAIRE (80-81), Le groupe de création Estuaire Inc. , Ottawa, 1996, 306p.

 

" CAP AUX OIES "

À l’endos du livre de Jean O’Neil, on lit :

" Raymond est debout près de son jardin ; Marie-Anna regarde ses dahlias ; ... ... Vincent Van Gogh descend par la côte à Soune ; Marie-Victorin sort de sa Flore et Cap-aux-Oies émerge du néant dans son humble et somptueuse irréalité ".

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