MGÉNÉALOGIEM

Les TESSIER

Les recherches que j’ai entreprises sur la famille Tessier m’ont amenée à la découverte de plus d’une souche différente de Tessier.  Mais l’ancêtre que je veux vous faire connaître aujourd’hui est celui qui a pris racine dans la région de Québec.  Je vous livre, donc, le fruit de cette intéressante expédition dans le passé.

ORIGINES

Mathurin Tessier dit Maringouin est le fils de Thomas Tessier ou Texier et d’Élisabeth Poirier de la paroisse Saint-Ausone d’Angoulème.  Le 10 avril 1657, Mathurin  se présente chez le notaire Abel Cherbonnier, à La Rochelle afin de s’engager à aller travailler au Canada pour trois années consécutives.  Ce contrat est rédigé le même jour que ceux de Mathurin Gouin, de Pierre Simard et de son fils Noël.  Ces quatre colons auraient fait la traversée à bord du Taureau, vaisseau commandé par le capitaine Elie Tadourneau et qui est arrivé en rade de Québec, le 21 juin 1657.  Mathurin Tessier est curieusement surnommé le Maringouin dans certains actes notariés.

ARRIVÉE

Après ses trois ans d’engagement, Mathurin s’installe dans le fief de Lotinville (L’Ange-Gardien).  En 1664, il se dirige vers Château-Richer et en 1666, il achète une terre à l'Île d’Orléans avec un nommé Baron.  Quand ils la revendent en 1667, le contrat les désigne comme demeurant sur la Côte de Beaupré. De 1670 à 1675, Mathurin, mauvais payeur et batailleur, se rend assez souvent chez le notaire pour paiement de dettes ou autres requêtes.

EN MAURICIE

Quand on suit toutes ces transactions, on constate que Mathurin aime le changement.  Le 5 mai 1676, il est rendu à Batiscan travaillant pour le compte d’Antoine Trottier et y demeure jusqu’en octobre.  Le 5 novembre 1676, il est rendu à Champlain engagé par Gabriel Benoît. Finalement, c’est le 2 novembre 1677 que Mathurin Tessier et Élisabeth Létourneau s’amènent à Sainte-Anne-de-la-Pérade.  Selon Raymond Douville, Mathurin Tessier y fut l’un « des colons les plus actifs et il peut être compté au nombre des véritables pionniers de cette paroisse, puisqu’il est l’un des rares colons d’avant 1681 dont la descendance s’est perpétuée jusqu’à nos jours.»

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